Ce site ne supporte plus Internet Explorer.
Il se peut que votre visite ne soit pas optimale.
Nous vous suggérons l'installation de Google Chrome ou Firefox afin d'obtenir un navigateur moderne et ne plus afficher ce message.

Effectuer une recherche

Découvrez Drummondville et ses environs

Activités automnales Activités de groupe Activités gratuites Actualité Agrotourisme Camping Centre-ville Circuits Découvertes gourmandes Divertissement Escapade Festivals et événements Forfaits et rabais Golf Halloween Incontournables Non classifié(e) Oh!centre Paysages Plaisirs d'hiver Plein air Randonnée Relâche scolaire Restauration Sortie de couple Suggestions d'activités Temps des fêtes Temps des sucres Vélo
Catégorie(s)
Retour

02 novembre 2022

Les Dessous de Drummondville

Faits et lieux insolites à découvrir!
Lorsque vous visitez un nouvel endroit, vous recherchez les attractions les plus populaires ou les endroits inusités, chargés d'histoire et de mystère? Si vous êtes du second type, dépêchez-vous de lire cet article! Il s'adresse directement à vous!

 

Image : Incendie de la troisième église Saint-Frédéric, Drummondville, 1921.
Source : Société d’histoire de Drummond, Collection régionale ; IC-2.3e119

Légendes Fantastiques

Drummondville est entrée dans la légende bien avant la diffusion du spectacle du même nom présenté à la fin des années 1990. Plusieurs petits épisodes singuliers, et parfois loufoques, marquent ses 200 ans d’histoire et sont un terreau fertile pour des expériences insolites. Nous vous proposons donc un circuit de lieux qui témoignent de ces anecdotes, que vous soyez un « instagrameur » en quête de LA PHOTO « been there, done that ! » (j’y étais et je l’ai fait !) ou encore pour cocher votre « bucket list » des choses que vous vouliez voir ou faire au moins une fois avant de mourir.

Image : AO la Fantastique Légende
Sur le site de l’Amphithéâtre Saint-François, accessible à pied via la promenade Rivia
Crédit photo : Ghyslain Bergeron

Saviez-vous que ?

La Dame blanche, dans le spectacle les Légendes fantastiques, a été incarnée durant six saisons par nulle autre que Brigitte Boisjoli, une autre fière native de Drummondville. Ce spectacle à grand déploiement, qui mettait aussi en lumière plus de 100 figurants chaque soir, avait également un cheval comme vedette. C’est d’ailleurs en voyant la popularité de ce cheval, soir après soir, que Normand Latourelle, créateur du spectacle, a eu l’idée de lancer un certain grand spectacle équestre : Cavalia.  Vous connaissez la suite…

 

Image : Brigitte Boisjoli
Source : page Facebook officielle

 

Sir Gordon Drummond

Dès sa fondation en 1815, Drummondville s’inscrit dans l’ère de son temps. En effet, les fondateurs s’inspirèrent pour son nom du tout nouveau Gouverneur intérimaire du bas Canada de l’époque, Sir Gordon Drummond. Était-ce pour être dans ses bonnes grâces ou pour le remercier de cession des terres de la région par la Couronne aux militaires démobilisés devenus colons et premiers résidents du village naissant? Quoi qu’il en soit, voilà, comment la légende débute!

 

Image : Sir Gordon Drummond
Source : Archives publiques de l’Ontario

 

Saviez-vous que ?

L’église anglicane St. George est l’un des plus vieux bâtiments de Drummondville encore debout. Son cimetière héberge le fondateur de notre ville : le major général Frederick George Heriot.

Image : Monument de Frederick George Heriot à l’église St. George

Saviez-vous que ?

Le mot « voltigeur », qui se retrouve dans les noms donnés à un parc, à notre équipe de hockey faisant partie de la Ligue de hockey junior majeur de hockey du Québec ainsi qu’à un camping de la SÉPAQ, est le nom d’une unité militaire dirigée par notre fondateur, à savoir le corps des Voltigeurs canadiens. En 1815, après la guerre contre les Américains, plusieurs militaires se sont joints à Heriot pour s’établir sur les terres qui allaient devenir Drummondville.

 

Image : Domaine Trent dans le parc des Voltigeurs
Plus vieux bâtiment (1837) de Drummondville encore debout

 

Tournés ici

Le Village québécois d’antan a été le théâtre du tournage de plusieurs films, séries et téléromans du Québec, mais aussi d’ailleurs.

Parmi les plus connus, notons le téléroman Entre Chien et Loup, diffusé sur les ondes du réseau TVA, et qui a été tourné au Village de 1984 à 1992.

Une partie du film biographique américain du « Great Showman » P.T. Barnum avec Beau Bridges se déroule aussi au Village, tout comme le « remake » d’Aurore l’enfant martyr, le film Aurore, sorti en 2005.

Image : Village québécois d’antan dans une scène du début du film P.T. Barnum (1999).

Saviez-vous que ?

Pieds nus dans l’aube, un film de Francis Leclerc inspiré du roman du même nom, écrit par la figure iconique du Québec qu’est son père, Félix Leclerc, et qui porte entre autres à l’écran Roy Dupuis, Claude Legault, Robert Lepage et un « p’tit gars » de chez nous, Mickaël Gouin, a été tourné en bonne partie à Drummondville. Dans une scène avec une photographie magnifique, on peut voir les jeunes en train de pêcher dans les rapides Spicer. En réalité, pour la petite histoire, si vous souhaitez attraper des poissons dans ce secteur, il vous faudra descendre les rapides plus bas, en aval, afin d’avoir accès à plus de 6 pouces d’eau!

(en haut) Images des Rapides Spicer dans le Parc régional de la Forêt Drummond, au pied d’Arbre en Arbre

(en bas) Images de la maison Houle-Morissette du Village québécois d’antan

Il y aura des morts!?

Dans le livre « Il y aura des morts », du romancier d’horreur Patrick Senécal, le théâtre de l’histoire est fortement inspiré de sa ville natale :  Drummondville.

Rendu dans notre centre-ville ne cherchez pas le Bar le Lindsay, car il est tout droit sorti de son imagination.  Cependant, tous les noms de rues évoquées dans son livre existent vraiment, de quoi rendre nerveux les plus froussards qui s’y aventureront un soir d’automne.

Image : couverture du livre de Patrick Sénécal Il y aura des morts

Saviez-vous que ?

Il ne reste dans le monde que huit exemplaires du premier modèle d’appareil photo produit en série à partir de 1845 et que Le Musée de la Photographie Desjardins en possède… deux!

Image : L’un des deux exemplaires d’appareil photo daguerréotype de 1845 pouvant être vus au Musée de la photographie Desjardins

Seul musée du genre au Canada

Sur place, vous y trouverez aussi des photographies uniques de grandes personnalités telles que Elton John, Maurice Richard, Félix Leclerc, Johnny Hallyday et les Beatles.

 

Image : Exposition permanente du Musée de la photographie Desjardins

Les méga-usines

Avant de devenir la capitale de la PME, Drummondville a eu une histoire marquée par la grande entreprise, dont de giga-usines qui employaient des milliers de travailleurs.

Image : Les employés de la Canadian Celanese devant le complexe industriel, en 1952.
Source : Société d’histoire de Drummond, Fonds Canadian Celanese ; P90-8.3F1

La Poudrière

Alors que la première guerre mondiale faisait rage en Europe, l’Américaine Ætna Chemical démarre à Drummondville une gigantesque usine de « poudre sans fumée », l’explosif de l’heure à l’époque. En 1916, l’usine de Drummondville livre une commande de 3 millions de kilos au Tsar de Russie. Après cette commande, ce fut cependant déjà le début de la fin pour La Poudrière. Les poudres propulsives à base de Nitroglycérine étant devenue la technologie privilégiée par les armées. Aujourd’hui, il ne reste qu’une grande cheminée et quelques piliers de béton pour témoigner de cette époque.

Image : Usine de poudre sans fumée de l’Aetna Chemical à Drummondville, 1916.
Source : Engineering Record, vol.73, janv.-juin 1916, pp.710-711.

La Celanese

Bien avant les polyesters, élasthannes, aramides et autres textiles synthétiques modernes, les frères Dreyfus, originaires de la Suisse, ont mis au point il y a plus de 100 ans un fil synthétique qui va complètement transformer l’industrie de la mode : l’acétate de cellulose, AKA rayonne AKA, soie synthétique. En Amérique du Nord, la ville de Drummondville est choisie pour y construire une usine colossale qui, dès 1926, transformera Drummondville en une véritable capitale de la soie. Ce fut le plus grand employeur unique de l’histoire de ville avec ses quelques 5 000 employés durant ses plus belles années. Bien que l’usine fut fermée en 2 000, ce mastodonte de briques et d’acier occupe toujours le paysage du boulevard Saint-Joseph et abrite désormais plusieurs PME.

Image: complexe de la Canadian Celanese Limited, Drummondville, 1947.
Source: Société d’histoire de Drummond, Fonds Canadian Celanese ; P90-1.1-36.

La faune préhistorique au service de l’art

Parlant de mastodonte, qu’ont en commun le groupe les Trois Accords et Soprema, une multinationale qui fabrique des membranes d’étanchéité ?

Réponse : un gros mammouth!

 

En effet, le siège social nord-américain de Soprema à Drummondville arbore la plus grande statue-fontaine de bronze au Canada, le Mammouth Spirit de l’artiste Vincent Champion Ercoli. Ce mammouth est un rappel du logo de l’entreprise, mais surtout de ses origines, car Soprema est l’acronyme de SOciété des PRoduits d’Étanchéité MAmmouth.

Image : Mammouth Spirit, oeuvre conçue par Vincent Champion Ercoli, réalisée par la Fonderie d’art d’Inverness, implantée par les Innovations paysagées Ladouceur et éclairée par les Jardins lumières, trois entreprises du Centre-du-Québec.
Source: Les Innovations paysagées Ladouceur

Les Trois Accords

Gros Mammouth est aussi le nom du premier album du groupe bien aimé des Québécois : Les Trois Accords. Ces enfants terribles du vers d’oreille, tous natifs de Drummondville, sont aussi les fondateurs et organisateurs de notre plus gros événement, le Festival de la Poutine.

Image : couverture de l’album Gros Mammouth des Trois Accords

Saviez-vous que ?

À Drummondville, vous êtes dans le berceau de la plus grande et plus controversée des inventions du Québec : la poutine!

M. Jean-Paul Roy, propriétaire du restaurant Le Roy Jucep et grand « saucier » formé à Montréal, est bel et bien le père de notre mets national. Il est le premier à avoir commercialisé la recette originale (fromage, frites ET sauce brune) et le nom poutine pour désigner ce plat simple, mais tant apprécié. L’origine du nom est incertaine, mais on raconte que le surnom de son cuisinier, à l’époque, était «Ti-Pout».

Sur place, en plus de pouvoir déguster une bonne poutine, vous pourrez, comme plusieurs vedettes l’ont fait, vous faire prendre en photo avec le certificat de l’Office de la protection intellectuelle du Canada qui authentifie la paternité de l’invention!

Power Corporation

Une des plus grandes entreprises canadiennes à l’heure actuelle occupe une part importante de l’histoire de Drummondville.  En effet, Power Corporation a été créée à Montréal en 1925 par les fondateurs du grand fonds d’investissement canadien Nesbitt Tompson & Co pour regrouper leurs investissements nombreux dans les sociétés de production d’électricité, dont la Southern Canada Power, qui possédait ses deux premières centrales hydroélectriques à Drummondville.

Image : Centrale hydroélectrique Hemming

Saviez-vous que ?

Bien avant la famille Desmarais, un des fondateurs de Power Corporation, Arthur J. Nesbitt, a possédé quelque temps l’ancien domaine du fondateur de Drummondville, Frédérick George Heriot, domaine qui allait devenir à partir de 1924 l’actuel Club de golf de Drummondville. Sur ce terrain de golf presque centenaire, on retrouve un cimetière où plusieurs membres de la famille du cousin et héritier du fondateur de la ville ont été inhumés.

 

Image : Club de golf de Drummondville

Parc Woodyatt

Le Parc Woodyatt a été nommé en l’honneur de James B. Woodyatt, ingénieur électrique qui a dirigé la Southern Canada Power durant de nombreuses années, avant de devenir un jour président du conseil de Power Corporation. C’est lui qui a établi ce parc en 1930 avec plusieurs équipements de loisirs pour le bénéfice des citoyens de Drummondville.

Image : Sur les îles du Parc Woodyatt

Saviez-vous que ?

C’est en bonne partie grâce à la Southern Canada Power que Drummondville est devenue la ville de la soie et l’un des principaux centre de production de textile au Canada. On retrouve, encore aujourd’hui, plusieurs vestiges de très grandes industries ayant employé des milliers de personnes.

Image : La Jenckes Canadian Tires (1928), fabrique de corde de pneus qui deviendra plus tard la Dominion Textile
Source : Société d’histoire de Drummond Fonds Abbé Jean-Noël Laplante ; P78, S2, D10, P1

Saviez-vous que ?

La grande usine de la Dominion Textile, devenue la Denim Swift à la fin des années 1990, a été acquise par Roger Dubois, propriétaire du Groupe Groupe Canimex et grand mécène québécois du monde des arts. Sa fondation a acquis au fil des ans une collection inestimable d’instruments de musique, dont un violon Stradivarius et une octobasse de 3,6 mètre de haut, qui sont gracieusement prêtés à des virtuoses québécois,  Outre quelques industries et une grande salle de réception privée, ce bâtiment de plus de 600 000 pieds carrés abrite maintenant un grand centre de divertissement, un mini-putt intérieur et un centre d’escalade.

Image : Centre de divertissement Laser Force – L’Escarpé – Mini-putt intérieur

Les origines du succès économique

Actuellement, Drummondville est reconnue comme l’une des villes les plus prospères économiquement au Québec, entre autres, grâce à sa Société de développement économique qui a grandement participé à sa diversification. L’esprit de ce développement ne date cependant pas d’hier. Déjà dans les années 1920, la Southern Canada Power avait besoin de développer sa clientèle pour acheter l’électricité produite par ses deux centrales. Ce furent les premier balbutiements d’un «commissariat industriel» et le lieu névralgique de toute cette prospection d’entreprises était le chic Manoir Drummond.

Image : Centrale hydroélectrique de Drummondville, première centrale de la Southern Canada Power

Saviez-vous que ?

Reconstruit en 1927 après un incendie, le Manoir Drummond fut l’un des premiers hôtels au Canada à fonctionner entièrement à l’électricité, incluant ses cuisines. Il a appartenu à la Southern Canada Power de 1924 à 1961 et fut notamment dirigé par le frère du grand patron de la Southern, Charles Frederick Kortum Woodyatt. Aujourd’hui, l’ancien hôtel demeure un endroit très fréquenté grâce à son sympathique pub Le St-Georges.

 

Image : Manoir Drummond de la rue Heriot vers 1932
Source : la Société d’histoire de Drummond, Collection régionale ; IC-2.4d49

Le Cinéma Capitol

En 1945, avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, à la sortie de ses 800 spectateurs, le Cinéma Capitol fut le théâtre d’une émeute qui a marqué les esprits de l’époque alors que près d’une centaine de policiers de la GRC et de la police militaire étaient débarqués à Drummondville pour arrêter les jeunes hommes qui se défilaient de la loi sur la conscription. Imaginez l’émoi causé par cette intervention musclée qui s’est finalement soldée par un succès mitigé, alors que les forces de l’ordre, après quelques arrestations ont été repoussées par les manifestants.  Le côté amusant de cette histoire, digne des aventure d’Astérix et Obélix dans lesquelles le village gaulois résiste à l’invasion romaine, c’est que l’action s’est déroulée aux portes du cinéma plutôt que sur ses écrans!

Image : Cinéma Capitol de nos jours
Crédit photo : Lëa-Kim Châteauneuf

Saviez-vous que ?

Le Petit Castor et le Road Runner sont tous deux originaires de Drummondville.

Bon, nous parlons ici davantage de hockey que de dessins animés…

Marcel Dionne

L’émérite joueur de hockey Marcel Dionne a hérité du surnom «Little Beaver» (petit castor) des partisans de sa première équipe, les Red Wings de Détroit, surnom qui faisait allusion à un lutteur nain très populaire dans la région. Il a fait la pluie et le beau temps durant plusieurs saisons dans la Ligue nationale de hockey, tout particulièrement lorsqu’il évoluait au sein des Kings de Los Angeles. Il est l’un des meilleurs marqueurs de l’histoire de la LNH et le meilleur marqueur québécois devant, entre autres, Mario Lemieux, Raymond Bourque et Guy Lafleur. Aujourd’hui, l’aréna où nos Voltigeurs évoluent au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec porte fièrement le nom de ce grand Drummondvillois.

Image : Marcel Dionne
Source : Marcel Dionne Inc.

Yvan Cournoyer

En ce qui concerne le Roadrunner, c’est plutôt le surnom de l’ancien numéro 12 du Canadien de Montréal, Yvan Cournoyer. Il fut affublé de ce sobriquet en raison de sa petite taille, mais surtout de sa grande rapidité sur patin. Pour la petite histoire, Roadrunners fut d’ailleurs le nom de l’équipe de Montréal dans la Roller Hockey International, dont Yvan Cournoyer fut le premier entraîneur. À côté de la Polyvalente La Poudrière, l’Olympia Yvan-Cournoyer, un aréna contenant deux glaces, rend hommage au récipiendaire de 10 coupes Stanley, soit une seule de moins que le record de tous les temps, lequel est attribué à Henri Richard.

Image : Yvan Cournoyer
Source : NHL.com

Nos lacs et nos montagnes… !?

Dans sa grande générosité, Dame Nature a façonné tout le Québec avec une multitude de magnifiques lacs et de majestueuses montagnes.  Tout le Québec sauf peut-être la région de Drummondville, où la plus haute montagne fait moins de 100 mètres de hauteur et le plus grand lac est à peine un étang… Mais au fil des millénaires, Dame Nature a quand même joué à l’artiste peintre, sur nos terres, en faisant zigzaguer son pinceau pour tracer notre grande rivière, la Saint-François.

En hiver, sa surface gelée permet à certains endroits aux motoneigistes de traverser et aux pêcheurs sur la glace de taquiner le poisson. Au printemps, ses voisins la surveillent de près, car elle a tendance à sortir de son lit. L’été, elle accueille les plaisanciers, les baigneurs, mais aussi les artistes de la planche (« wakeboard »). Enfin l’automne, elle accueille d’abord les reflets des couleurs vives d’octobre, avant de recevoir ses milliers de visiteurs du Grand Nord canadien, les oies blanches.

 

Image : Rivière Saint-François sur les îles du Parc Woodyatt en hiver

La tête de canard

Vous ne trouverez nulle part ailleurs un cours d’eau dont le parcours sinueux tracera aussi clairement la tête d’un canard. Ce secteur est très connu des locaux, en particulier le petit quartier qui se loge dans le bec du canard. Pour y accéder, il vous faudra cependant vous éloigner un peu du circuit urbain.

 

Image : Rivière Saint-François en forme de tête du canard au sud de Drummondville
Crédit photo : Victor Diaz Lamich

Le Fer à cheval

Encore plus au sud, la rivière prend cette fois la forme d’un fer à cheval, à l’embouchure de la rivière Ulverton, à quelques kilomètres du vieux Moulin à laine du même nom. Alors que la tête du canard ne peut être vue que du haut des airs, le fer à cheval est visible à partir du chemin Boogie, du haut de la colline à proximité de la jonction avec la route 143. Vous aurez devant vous l’un des plus beaux panoramas du circuit le Tour de la Saint-François.

Les fers à cheval sont synonymes de chance et ont retrouve du trèfle tout le long du chemin Boogie… à qui la chance ?

 

Image : Le Fer à cheval à Ulverton
Crédit photo : Christian Noël – Reflets d’Images

Poste Marconi

Bien des gens se demandent pourquoi un de nos boisés ainsi qu’un domaine résidentiel porte le nom de l’inventeur des communications radio, Guglielmo Marconi. En fait, la Canadian Marconi Wireless Co, entreprise fondée par M. Marconi au début du 20e siècle, a acquis les terrains du secteur du Boisé actuel et qui appartenait auparavant à l’Aetna Chemical, et ce, afin d’y ériger un poste de transmission radio vers l’Angleterre et, quelques temps après, vers l’Australie.  Ainsi, durant plusieurs décennies, Drummondville et ses tours radio de près de 100 mètres de hauteur a été un centre névralgique des communications outremer à partir de l’Amérique du Nord.

Image : Drummondville-sud avec le Barrage Hemming à gauche et les tours du Poste Marconi à droite.
Source : Fédération des clubs radioamateurs du Québec (RAQI)

Cascades Inc.

C’est dans une famille modeste de Drummondville, qui ramassait les déchets des uns pour les revendre à d’autres, qu’une des plus grandes multinationales du Québec tire ses origines.  À une époque où le concept de recyclage existait dans les mœurs par nécessité et non pas pour sauver la planète comme c’est le cas aujourd’hui, Antonio Lemaire a transmis à ses trois fils une vision du monde qui est aujourd’hui la raison d’être de Cascades Inc. Bien que les activités principales de l’entreprise se retrouvent à Kingsey Falls, Bernard, Laurent et Alain n’ont pas oublié leurs origines et ont investi énormément dans leur ville natale où l’on trouve aujourd’hui trois usines et un centre de transport, sans oublier deux autres grandes usines (Fempro et Essity) qui, à l’origine, ont été lancées par leur famille.

Image : Usine Cascades Emballage carton-caisse (anciennement Norampac)
Crédit photo : Éric Beaupré, Vingt55

Saviez-vous que ?

Un parc situé dans le quartier Saint-Pierre, tout près du parc industriel, a été baptisé en l’honneur d’Antonio Lemaire, père des 3 frères Lemaire. Sur place, il vous sera difficile de ne pas reconnaître l’empreinte « Cascades ».

Carte du circuit

Pour planifier votre itinéraire ou repérer rapidement sur la carte un des endroits présentés dans cet article, cliquez sur le lien qui suit.

La Tournée de la Saint-François

Pour découvrir d’autres faits inusités dans les alentours de Drummondville, vous pouvez aussi emprunter les chemins de la route panoramique la Tournée de la Saint-François.

Par exemple, saviez-vous que Jean Airoldi était originaire de Richmond, une petite municipalité située au sud de Drummondville? Celle-ci ne manque pas de cachet avec son architecture victorienne… Aussi, en route vers Richmond, vous pouvez passer par Saint-Félix-de-Kingsey, un village qui regorge d’histoires insolites, de l’ancienne auberge de santé de l’animatrice Claire Lamarche (Domaine Wentworth) à la Petite Chapelle Saint-Gérard, où ont été présentés de nombreux concerts d’artistes reconnus mondialement, en passant par le cimetière des Moore (jeu de mot).

Bien d’autres découvertes vous y attendent, autant culinaires (avec le vignoble les Vallons de Wadleigh) qu’historiques (avec entre autres le Musée des Abénakis, à Odanak, et le Moulin à Laine d’Ulverton).

Des images saisissantes

Vous pouvez aussi tenter de retrouver sur ce circuit certains endroits immortalisés par le photographe de renom Vitor Diaz Lamich dans sa série de photo Sur la route du Coeur du Québec.

Société d’histoire de Drummond

Pour en savoir plus sur notre histoire et découvrir une myriade d’autres anecdotes, participez durant la saison estivale aux parcours des Découvertes et des Mystères de la Société d’histoire de Drummond. Une réservation est nécessaire, mais la participation est GRATUITE!

Image : rue Heriot en 1943
Source : Société d’histoire de Drummond, Collection régionale ; C1-3.1d9